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    Jeremie Pereaux
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    Le nouveau défi de la Silicon Valley : rendre l’homme immortel

    L’Homme souhaite repousser toujours plus loin la maladie, le vieillissement et la mort, et peut-être, un jour, être immortel. Depuis quelques années, des chercheurs mettent la science au service de la réalisation d’un rêve vieux comme le monde : faire de l’homme un être immortel. Une mission très sérieuse dont s’est notamment emparée la Silicon Valley.

    La première personne qui vivra éternellement pourrait déjà être née. À l’origine de ces propos, Aubrey de Grey, un gérontologue dont le travail porte sur la lutte contre le processus du vieillissement. En 2009, cet ancien informaticien diplômé de l’Université de Cambridge crée au cœur de la Silicon Valley la fondation SENS (Strategies for Engineered Negligible Senescence), un organisme de recherches qui tente de remédier au vieillissement et de prolonger indéfiniment la durée de vie de l’Homme. Un projet ambitieux qui a séduit Peter Thiel, le fondateur de PayPal, au point qu’il y contribue à hauteur de 600 000 dollars (527 000 euros) par an.

    Car la quête de l’immortalité a gagné la Silicon Valley, ce célèbre pôle californien à l’origine spécialisé dans le développement des technologies de pointe. En 2013, le géant Google s’est ainsi lui aussi lancé dans ce pari fou en créant la California Life Company, ou Calico, dans laquelle ont été investis des dizaines de millions de dollars. Une start-up dont les travaux restent pour le moment encore peu connus, mais qui chercherait à « soigner la mort », selon le magazine Time.

    Éradiquer les maladies liées à la vieillesse pour permettre à l’être humain de vivre en bonne santé plus longtemps, voilà l’objectif affiché par ces recherches d’une nouvelle ère. Pour Aubrey de Grey, vieillir n’est qu’un problème médical que la science peut résoudre. « Je suis juste pragmatique. Je n’ai pas envie de tomber malade et je n’ai pas envie que vous tombiez malade. Voilà de quoi il s’agit. Je ne travaille pas tant sur la longévité que sur les moyens de garder les gens en bonne santé » a-t-il ainsi expliqué.

    Où en sont les recherches sur l’immortalité ?

    Aujourd’hui, le record de longévité humaine est de 122 ans, âge auquel la française Jeanne Calment est décédée. Mais certains scientifiques affirment que d’ici dix ans, le développement de remèdes contre le vieillissement permettra d’augmenter notre durée de vie de deux à trois ans.

    Parmi les grands axes de la recherche, les thérapies régénératives : ainsi, pour lutter contre l’atrophie des tissus et des organes, la fondation SENS (Silicon Valley) investit dans les travaux sur la transplantation d’organes cultivés in vitro à partir de cellules souches. En France, des tests d’impression 3D de peau ont été réalisés par l’équipe de Fabien Guillemot, chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Pour ce scientifique, les résultats obtenus laissent penser que, d’ici une dizaine d’années, la bio-impression de certains tissus pourrait être utilisée dans le cadre de la médecine régénérative.

    Autre piste : la modification génétique. L’une des dernières études en date liée à l’allongement de la vie humaine nous vient ainsi d’une équipe de scientifiques de l’Institut de biologie cellulaire de l’Université de Berne, en Suisse. Publiés dans la revue Cells, leurs travaux démontrent qu’il est possible de prolonger considérablement la vie d’un être vivant en activant un gène qui détruit les cellules malades de l’organisme. En pratique, les biologistes ont réussi à augmenter de 50 à 60 % la durée de vie moyenne de mouches drosophiles. Mais ils espèrent surtout, dans un futur proche, que les mêmes résultats pourront être obtenus chez l’Homme. Constat similaire aux Etats-Unis, à l’Université de Brown, où des expériences ont récemment permis d’élever de 15 % la durée de vie moyenne d’une souris, en bloquant un gène appelé Myc, également présent chez l’être humain, et sur-exprimé chez les patients souffrant de certains cancers.

    Mais les chercheurs pourraient aller encore plus loin : « Je ne vois pas de limite biologique absolue à l’âge humain », explique ainsi Craig Venter. Ce biologiste fait partie des premiers chercheurs à avoir séquencé le génome humain. Persuadé que l’immortalité cellulaire est possible, il a co-fondé, au printemps 2014, Human Longevity Inc. Objectif : allonger l’espérance de vie de l’Homme en combinant les avancées dans l’étude du génome et les cellules souches. Mais au-delà de la prouesse scientifique, ces recherches soulèvent une question à laquelle personne n’a la réponse : quelles seraient les conséquences d’un allongement de la durée de vie dans un monde qui comptera 2 milliards d’êtres humains de plus à nourrir d’ici 2050 ?

     

    • Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Rédacteur Jérémie.

     

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