Plus une semaine sans une nouvelle polémique du locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump :
“Le moment est venu de reconnaître officiellement Jérusalem comme la capitale d’Israël”
A t-il annoncé en fin d’après-midi, heure française. Et ce choix est évidemment une décision historique, comme le relate Franceinfo, car c’est une rupture de plusieurs décennies de diplomatie américaine.
En effet, cette annonce intervient après qu’il ait annoncé qu’il a engagé une réflexion pour le déménagement de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem. Il appelle cependant “au calme” et à “la tolérance”. Il promet aussi de “faire de tout son possible pour un accord de paix israélo-palestinien”. Enfin, il annonce que le vice-président américain, Mike Pence, se rendra “au Proche-Orient dans les jours prochains”. Benyamin Nétanyahoun, le premier ministre israélien, salue un “jour historique” à la suite de cette annonce. Ce dernier assure aussi du “statu quo” sur les lieux saints à Jérusalem.
En revanche, et en toute logique, cette annonce est très mal digérée par les organisations palestiniennes : “les portes de l’Enfer” sont ouvertes par Donald Trump et pour ses intérêts, a réagit Hamas, le mouvement islamiste palestinien. “La solution à deux états est détruite” annonce l’Organisation de la Libération de la Palestine.
Emmanuel Macron, en visite à Alger (Algérie), qualifie cette intervention de “regrettable”. Il annonce fermement que la France ne l’approuve pas et appelle à “éviter à tout prix les violences”.
Enfin, l’ONU rappelle que le statut de Jérusalem ne peut être défini que par la négociation.