C’est un responsable important de la marque qui a mentionné le fait que la marque allait abandonner avant la fin 2018 le marché américain après avoir rencontré trop d’obstacles et de difficultés.
« Il y a des choses que l’on ne peut pas changer, et c’est mieux de ne pas trop y penser », explique Eric Xu, PDG de Huawei par intérim.
« De cette manière, nous pouvons consacrer toute notre énergie et notre temps à nos clients, et à développer des produits plus performants pour répondre à leurs attentes. Parfois, il faut savoir laisser tomber pour pouvoir aller de l’avant ».
Cette décision était prévisible, en effet la marque avait déjà décidée de ne pas commercialisé son dernier smartphone, le Huawei P20 sur le sol américain.
Cette décision a été prise après que des officiels américains ont appelé à plusieurs reprises au boycott des produits Huawei et ZTE, soupçonnés de compromettre la sécurité intérieure du pays. Par exemple les services secrets américains, mais aussi la FCC ont récemment exprimé leurs inquiétudes face à l’implantation de Huawei aux États-Unis qu’ils considèrent comme étant un potentiel « risque pour la sécurité » du pays. L’entreprise avait réagi en indiquant que ces accusations d’espionnage étaient infondées.
Ce qui avait conduit l’opérateur américain AT&T à mettre fin brusquement a son contrat avec le constructeur et Best Buy, le seul magasin physique vendant des produits Huawei aux États-Unis, à retirer tous les appareils de la marque de ses rayons.
Ce retrait du marché américain pourrait affecter environ 1200 emplois.
Huawei devrait quand même commercialiser aux États-Unis sa tablette MediaPad M5 et son ordinateur MateBook X Pro.
Un repli pour la marque qui souhaite tout de même continuer à concurrencer les grands leaders Samsung et Apple sur d’autres marchés plus stratégiques.
