Depuis maintenant quelques mois, l’opérateur de téléphonie SFR-Altice, propriété de Patrick DRAHI, traverse une grande crise et pour cause, de nombreux événements en défaveur de l’opérateur ont eu lieu.
Dès le début du mois dernier, l’opérateur a vu son cours d’actions baisser de plus de 40%. Cela représente environ un tiers de la valeur d’SFR, ce qui n’est pas négligeable.
Depuis le rachat de SFR par le groupe Vivendi (Numéricâble), puis par Altice, SFR se porte mal et en cause ses stratégies marketing, notamment sur l’internet fixe.
Le groupe Vivendi/Altice avait pour but de remplacer à terme les prises FTTH déployées par SFR depuis 2011, par des prises fibre FTTB (en cuivre), technologie qui coûtait moins chère et qui était employée par Numéricâble depuis le lancement de ses offres THD.
L’ancien directeur d’SFR, Michel Paulin avait annoncé et promis de couvrir le territoire français en fibre optique avec un seul et même réseau, et sans fonds publics. Malgré ce défi gigantesque, les clients et futurs clients semblaient tous séduits, mais ce n’était pas visiblement le cas du PDG du groupe, Patrick DRAHI. On a appris, quelques jours après cette grande annonce, que Michel Paulin a démissionné pour “raisons personnelles”.
Cet homme entré en 2016 chez SFR, a réellement aidé le deuxième opérateur français à se relever et a déployé de nombreuses infrastructures 4G, ce qui a également permis à SFR de s’aligner sur des concurrents en terme de couverture 4G. Il avait également géré un opérateur qui s’est fait racheter par SFR, Neuf Télécom.
Hier, en réponse à la chute catastrophique du cours de l’action d’SFR-Altice, Patrick DRAHI s’est vu rassurant, et a même présenté ses excuses, en reconnaissant que “nous ne traitons pas les clients SFR comme il faudrait“. Il a également annoncé que son nouvel objectif était de “[…] désormais de se concentrer sur la satisfaction des clients“.